Je viens de la salle. J’avance vers la stratégie.

Pendant plusieurs années, j’ai vécu les services à flux tendus, les équipes à motiver, les clients à satisfaire, les imprévus à gérer, les journées sans fin qui s’enchaînent. J’ai été chef de rang. J’ai été directeur de restaurant.
Aujourd’hui, je poursuis un MBA en marketing, communication digitale et innovation, et je vis une alternance extrêmement formatrice dans un grand groupe. Cette expérience m’apporte énormément : rigueur, méthode, travail en équipe, vision stratégique…
Et en parallèle, je réfléchis au sens que je veux donner à la suite de mon parcours.

Ce cheminement personnel me ramène à une idée simple :
👉 Et si demain, je pouvais aider les restaurateurs à mieux communiquer, à mieux se positionner, à traverser les mutations du secteur sans perdre leur âme ?

🍽️ 1. Le terrain comme école de la lucidité

Avant de parler d’algorithmes, d’image de marque ou de stratégie de contenu, j’ai parlé avec les clients. Je les ai observés. Je les ai servis. Je les ai écoutés râler, sourire, revenir.
Avant de suivre un MBA, j’ai fait des plannings, géré des stocks, recruté des extras à la dernière minute, serré les dents en fin de mois, fêté les soirs où la salle était pleine.

Ce que j’ai appris dans ces années-là n’a pas de prix. C’est ce qui me permet aujourd’hui d’avoir un regard concret, humain, réaliste sur le métier. Je ne fantasme pas la restauration. Je l’ai vécue.

📈 2. Un besoin de transformation… que trop de restaurants ignorent

Dans un monde qui va vite, où les clients découvrent les restaurants sur Instagram avant d’y mettre les pieds, ne pas avoir de stratégie digitale, c’est disparaître.
Mais beaucoup de restaurateurs n’ont pas le temps, pas les compétences, pas les bons outils pour s’y mettre.
Et de l’autre côté, trop de consultants ou agences leur parlent un langage déconnecté du réel.

C’est ce pont-là que j’aimerais construire un jour.
Une passerelle entre le terrain et le digital. Entre l’artisanat et la stratégie. Entre la chaleur humaine d’une salle… et les outils d’aujourd’hui.

🤖 3. L’IA, un nouvel allié pour les restaurateurs

Dans le cadre de mon MBA, je découvre et j’expérimente aussi les usages concrets de l’intelligence artificielle. Et plus je creuse, plus je me rends compte à quel point ces outils peuvent faciliter la vie d’un restaurateur, s’ils sont bien utilisés :

• pour créer des contenus rapidement,

• analyser des avis clients et en tirer des axes d’amélioration,

• planifier des campagnes de communication locale,

• ou simplement gagner du temps sur des tâches chronophages.

L’IA ne remplacera jamais l’humain. Elle peut en revanche lui laisser plus de temps pour ce qui compte vraiment : l’accueil, la cuisine, l’émotion, le lien.

🧭 4. Je ne suis pas encore consultant. Et je ne suis pas pressé de l’être.

Aujourd’hui, je suis pleinement investi dans mon alternance. Je travaille dans un environnement stimulant, au sein d’une équipe engagée, où j’apprends tous les jours.
Mais cette expérience nourrit aussi une réflexion de fond : comment, demain, mettre mes compétences au service du monde de la restauration que je connais, que je respecte, et qui fait face à de profonds bouleversements.

Je ne suis pas encore consultant. Et ce n’est pas une priorité à court terme.
Mais je trace un chemin. Je pose les bases. Je reste curieux. Et surtout, je garde les pieds bien ancrés dans le réel.

💡 5. Un parcours hybride, une vision singulière

Je ne viens pas du conseil. Je viens du sol, des services, des équipes, des vrais gens.
Je n’ai pas appris la communication dans un open space, mais dans le regard d’un client, dans l’attitude d’un serveur, dans la chaleur d’une salle vivante.
Aujourd’hui, je combine cette expérience humaine avec des outils, une méthodologie, une vision long terme.

Et c’est ce mélange-là que je veux continuer à explorer.

🎯 Conclusion

Je veux faire partie de ceux qui aident la restauration à traverser son époque, sans se trahir.
Ceux qui montrent qu’on peut innover sans déshumaniser.
Qu’on peut digitaliser sans dénaturer.
Qu’on peut utiliser l’IA pour valoriser le savoir-faire, pas pour le remplacer.

Ce n’est que le début.
Mais je sais où je vais.
Et je sais pourquoi j’y vais.

Signé Fabio.