L’impact écologique de l’intelligence artificielle : une réalité à nuancer

Spoiler alert : l’IA consomme, oui. Mais pas plus que bien des usages numériques que l’on tolère sans broncher. Et si on prenait un peu de recul ?

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Fabio Meireles

8/1/20252 min temps de lecture

🌱 Oui, l’IA a un impact sur la planète… mais elle n’est pas seule.

On l’oublie parfois, mais derrière chaque question posée à ChatGPT ou Claude, il y a des milliers de machines qui tournent à plein régime.

💻 Entraîner un grand modèle d’intelligence artificielle, c’est un peu comme faire grandir un cerveau géant… et ça demande

  • Beaucoup d’électricité pour faire fonctionner des data centers (souvent encore alimentés par des énergies non vertes),

  • Des litres d’eau pour garder ces super-machines au frais,

  • Et une quantité non négligeable de CO₂ émise dans le processus.

💡 Une étude de l’Université du Massachusetts Amherst a estimé que l’entraînement d’un seul modèle peut générer jusqu’à 284 tonnes de CO₂. L’équivalent de cinq allers-retours Paris–New York en avion… rien que ça.Mais soyons honnêtes : l’IA n’est pas la seule à alourdir la balance carbone.

📱 Le numérique dans son ensemble n’est pas toujours très “green”.

Et si on prenait un peu de recul ? Car au quotidien, nos usages numériques sont eux aussi très gourmands :

  • Scroller sans fin sur TikTok ou Instagram, c’est consommer des centaines de mégaoctets par jour.

  • Une heure de visio en 4K ? Cela revient à faire quelques kilomètres en voiture en termes d’émissions.

  • Les milliers d’e-mails jamais triés, les photos qu’on garde “au cas où”… tout ça pèse, mine de rien.

💬 En réalité, l’IA s’inscrit dans un écosystème numérique global. Elle n’est ni meilleure, ni pire. Elle est simplement visible, nouvelle… et donc souvent pointée du doigt.

💚 Et si l’IA faisait aussi partie de la solution ?

Oui, l’IA consomme. Mais elle peut aussi aider à mieux consommer :

  • Optimiser la logistique pour éviter les trajets inutiles,

  • Prévenir les pannes avant qu’elles n’arrivent (grâce à la maintenance prédictive),

  • Réduire le gaspillage alimentaire,

  • Gérer les énergies de manière plus intelligente dans les villes ou les bâtiments.

🌍 On parle même de plus en plus de Green AI : une intelligence artificielle plus sobre, plus éthique, souvent alimentée par des énergies renouvelables.

Le vrai combat, ce n’est pas contre l’IA… mais pour un numérique plus conscient.

☀️ Apprenons à vivre avec le digital, pas contre lui.

L’IA impressionne. Elle dérange parfois. Elle questionne, souvent.

Mais la vraie question est ailleurs : comment utilisons-nous le numérique au quotidien ?

Ce n’est pas la technologie qui pose problème, c’est notre façon de l’adopter tête baissée, sans toujours prendre le temps d’en mesurer les effets.

✨ Moi, dans tout ça ?

Je suis encore en apprentissage, entre études, projets, et envies d’entreprendre.

Chaque jour, j’essaie de mieux comprendre comment aligner mes valeurs avec les outils de demain. Parce que je crois qu’on peut être connecté, curieux, et responsable à la fois.

Si ce sujet vous parle, si vous avez envie d’échanger, ou simplement de repenser le digital ensemble…

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